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Steve McQueen, chat sauvage
(Cinema)
Voilà exactement trente ans que disparaissait un des acteurs américains les plus mythiques de sa génération. Il aurait aujourd'hui 80 ans.


«Je vis ma vie et personne n'a rien à dire», ainsi parlait Steve McQueen, archétype du mâle américain, un homme, un dur, un vrai. La critique lui apposa paradoxalement l'adjectif cool. Sans doute un certain détachement se dégageait de lui. Dégaine souple du félin, il était un animal. Agneau devenu chat sauvage. Terence Stephen McQueen, ce gars du Midwest est né le 24 mars 1930 dans l'Indiana. Pas vraiment une enfance rêvée, dont il parlait, pudique, peu. Un petit garçon du peuple, qui vécut tôt abandonné par ses géniteurs dans la ferme de son oncle, éleveur de porcs dans le Missouri. La rue ne tarda pas à l'attendre. Prison pour quelques larcins, bagarres, maison de redressement. Tour à tour bûcheron, ouvrier sur une plate-forme pétrolière, job obscur dans un bordel, direction alors New York où il fabrique, pour survivre, des fleurs artificielles, vend des encyclopédies, répare des pneus… Si la délinquance qui n'est jamais loin révèle à Steve McQueen la vie, il ne tardera pas à avoir soif d'un autre destin: celui du cinéma.

«Si ma carrière d'acteur n'avait pas marché, j'aurais sans doute fini gangster» avait-il, lucide, déclaré. À Greenwich Village, il végète, décide de prendre des cours d'art dramatique. Pas évident pour ce garçon qui était à moitié sourd suite à une infection des oreilles pendant l'enfance et souffrait de dyslexie. Mais il bosse, déterminé, met les mains dans le cambouis au propre (sa grande passion fut la moto, il attrapa le virus de la course lorsque son grand-oncle lui offrit son premier tricycle, et les voitures) comme au figuré , monte sur les planches, obtient quelques rôles dans des feuilletons télévisés. Il acquiert à bout de bras une petite notoriété. Hollywood ne l'attend pas encore. Il y épouse, en 1956, sa première femme, Neile Adams, une actrice au seuil d'une gloire avortée. Le succès ne sonne pas vraiment alors à sa porte. Il tourne trois ou quatre films, dont The Blob (1958), un navet gélatineux.

C'est une série télé qui révélera McQueen au grand public: Au nom de la loi, 94 épisodes tournés de septembre 1958 à mars 1961. La gloire cinématographique l'attend maintenant naturellement au tournant, en 1960, avec Les Sept Mercenaires, de John Sturges. Le pistolero qu'il incarne volera la vedette à Yul Brynner, furieux. On découvre alors son style, à la Gary Cooper. Il joue sans fanfreluches mais il impose son attitude dépouillée. Ce n'est pas un verbeux. Dans Bullitt (1968), polar surestimé de Peter Yates, on s'en souvient, il joue presque «muet». Seul ou presque le moteur de sa Ford Mustang GT 390 rugit pour lui.

Dans le rôle de Cooler King, La Grande Évasion (1963) John Sturges fut sans doute son meilleur kick de départ dans la carrière , il devient l'homme à la Triumph TR6 Trophy de 650 cm3, un modèle de 1961 qui avait été modifié pour ressembler à une BMW des années 1940. Le film fit de lui la star que l'on sait. Tout s'enchaîne: Le Kid de Cincinnati (1965), de Norman Jewison, La Canonnière du Yang-Tsé (1966), de Robert Wise, au tournage dantesque, Nevada Smith, même année, de Henry Hathaway, et, bien entendu, L'Affaire Thomas Crown, de Jewison encore, qui aurait déclaré: «McQueen, c'est ce qui s'appelle dans le milieu un fouteur de merde.» On veut bien le croire. L'histoire d'un play-boy milliardaire, lunettes de soleil Persol 714 sur le nez, dont il est encore aujourd'hui le publicitaire posthume. Son film, paraît-il, préféré. Faye Dunaway colportera: «Il émane de lui un sang-froid qui parle aux femmes.»

Après Reivers (1969), adapté d'un roman de Faulkner (Les Larrons), il tourne un bide, Le Mans (1971). «Je ne sais pas si je suis un comédien qui fait des courses ou un pilote de course qui joue la comédie.» Commence alors sa collaboration avec Sam Peckinpah: Junior Bonner (1972) et Guet-apens (1972), où il rencontre Ali MacGraw. Coup de foudre et coup de gueule. «Une chose est sûre, Steve n'aime pas que les femmes aient des couilles. (…) C'était un vrai macho.» Ils se marient. Ses femmes? Il les aime sèchement. À l'écran, ses yeux de chien battu font croire qu'il est un bon garçon; à la ville, son regard tue. Il entre dans la légende, devient l'acteur le mieux payé du monde. «Acteur, c'est un bon boulot. Et ça rapporte un max de thunes.» Il tournera Papillon (1973) avec Dustin Hoffman, La Tour infernale (1974), film catastrophe avec Paul Newman. Puis Tom Horn et Le Chasseur, son dernier film. Le héros est sur le départ.

«Tu sais, j'ai l'impression que je ne vais pas tenir très longtemps.» Ainsi s'adressa-t-il à Neile, sa première femme. Il meurt en mystique, Bible entre les mains, le 7 novembre 1980, d'un cancer du poumon. L'océan Pacifique se souvient encore de ses cendres.


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